Le nombre d’acheteurs sur internet ou cyberacheteurs a atteint 35,5 millions au premier trimestre de 2016. Cela a été permis grâce à la transformation digitale des enseignes. Voyons l’évolution du e-commerce en ce premier trimestre.
Une croissance de 10% pour le e-commerce
Désormais 3 internautes sur 4 soi 78,3%, qui représentent au total 35,5 millions de cyberacheteurs, achètent sur internet donc une croissance de 10% pour le e-commerce français ; ce qui représente 70 milliards d’euros.
Au premier trimestre 2016, selon le Fédération française de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad), les dépenses des consommateurs français se sont élevées à 17,6 milliards d’euros. C’est une croissance de 16% par rapport au premier trimestre 2015 donc assez importante et c’est encore mieux que l’augmentation remarquée en 2014 qui n’était que de 11%. Le nombre de transactions en ligne a atteint 237 millions, une hausse de 21% tout de même.
Pourquoi plus d’achats en ligne ?
Il y a un plus grand nombre de cyberacheteurs, 35,5 millions au premier trimestre 2016 selon Médiamétrie qui regroupent 78,3% des internautes. C’est une belle croissance du nombre de personnes achetant en ligne, étant 1,7 millions de plus qu’il y a un an.
Ces achats en ligne sont plus nombreux car les boutiques traditionnelles ont mis en place des des moyens de vendre en ligne et les ont fait connaître mais aussi parce que les gens ont tous des mobiles et sont très nombreux à faire des achats dessus.
La hausse de la fréquence d’achat en ligne est remarquable puisqu’on est passé de 8,2 achats par cyberacheteur contre 6,9 en 2015 et le nombre de sites marchands actifs a augmenté d’environ 5000 sites. C’est une très bonne chose pour le marché concurrentiel qui stimule la croissance.
Le commerce traditionnel supplanté par l’e-commerce ?
Dans l’ensemble, le commerce traditionnel reste dynamique puisque de nombreux magasins ont ouvert (augmentation de 2% rien qu’en île-de-france). L’e-commerce ne semble donc pas menacer le commerce de proximité mais se présente plutôt comme un canal complémentaire. Cette complémentarité entre la boutique et le web paraît de plus en plus présent lors du parcours d’achat des consommateurs (clic and collect par exemple). Les gens aiment bien aller dans les boutiques pour voir, toucher, essayer des produits de toutes les sortes (habillement, électroménager, vaisselle, etc) donc les deux sont vraiment complémentaires.
L’e-commerce gagne du terrain et les magasins doivent s’adapter à ce monde connecté en sortant leurs e-commerces eux aussi. Le secteur du web et les magasins sont où les gens peuvent vraiment toucher les produits sont complémentaires alors autant les allier et faire encore plus augmenter la croissance.