Le V-commerce va-t-il révolutionner nos achats ?

Avec autant d’acheteurs en ligne, les e-commerçants ont besoin de trouver de nouvelles stratégies pour que l’expérience soit toujours agréable et amusante pour les consommateurs. Les boutiques physiques sont progressivement remplacées par les e-commerces grâce au V-commerce désormais. Comprenons en quoi il consiste et comment il permet un nouvel envol pour les boutiques en ligne.

En quoi consiste le V-commerce ?

Le V vient de virtuel donc le V-commerce est du commerce virtuel. Cela désigne l’activité commerciale générée à partir des applications de réalité virtuelle. Il peut très bien s’agir de ventes réalisées ou encore facilitées grâce à l’utilisation de la réalité virtuelle que ce soit en point de vente ou e-commerce avec le plus souvent l’utilisation de casques de réalité virtuelle.

Toutes sortes de casques existent, beaucoup de marques se sont déjà lancées sur ce créneau: Gear VR de Samsung, Oculus Rift de Facebook, Vive d’HTC et Valve, etc. Etant une grande révolution en 2016, toutes les marques essaient de suivre cette tendance.

Une expérience nouvelle pour le consommateur ?

En magasin physique ou en e-commerce, le consommateur n’a qu’à mettre le casque pour parcourir toute une boutique. Il est même possible d’essayer des vêtements grâce à ces casques ! C’est pour cela que l’on parle de révolution, les gens n’ont plus à s’embêter à faire les boutiques où le monde grouille, ils enfilent un casque et se retrouvent à faire les magasins simplement.

Des marques ont déjà pris de l’avance ?

The North Face à San Francisco

A San Francisco, le The North Face propose aux consommateurs des caques. Quand une personne en met un, elle est « transportée » dans une expérience d’escalade au parc national Yosemite.

C’est une élévation de 6 000 pieds sur le mont Everest avec rafting en eau vive ou une autre aventure en plein air, selon ce que la personne veut acheter. C’est une expérience passionnante pour le consommateur qui a une sensation « de réel ». Dans ce cas, la réalité virtuelle augmente les chances d’équipement pour la « vraie » aventure. L’acte d’achat se fait plus facilement après une telle expérience.

The North Face en Corée du Sud

La marque The North Face est même allée beaucoup plus loin dans un de ses magasin en Corée du Sud. Ils ont invités des clients à s’assoir sur un véritable siège de traîneau pour une stimulation de course de chiens de traîneau avec un casque Oculus Rift. Les gens vivaient l’expérience en réalité virtuelle mais une fois qu’ils retiraient le caque, ils étaient entraînés par de véritables chiens dans le centre commercial.

C’est une opération marketing où la réalité virtuelle vient enrichir l’expérience en magasin, une touche émotionnelle en plus afin de marquer les esprits.

Le V-commerce, un nouveau canal de vente ?

Aujourd’hui, on s’interroge en France quand on nous parle de réalité virtuelle comme canal de vente. Mais d’autres pays sont bien plus en avance que nous et appliquent déjà des techniques innovantes pour vendre.

Ebay, le géant de la vente en ligne a fait un partenariat avec Myer en mai 2016. Les acheteurs munis d’un « Soptical », c’est-à-dire un casque de réalité virtuelle, une fois l’application mobile téléchargée, accèdent au Myer Store entièrement virtuel.

Beaucoup de catégories sont proposées, allant de l’habillement aux articles de maison (au total 12 500 références disponibles). Avec le système de Sight Search, les consommateurs peuvent sélectionner un article juste en le fixant du regard, l’examiner sous tous les angles en 3D, accéder à ses informations (prix, disponibilité, livraison) et le placer dans le panier pour finaliser l’achat via l’application Ebay.

C’est une expérience client inédite où le stress de l’achat en magasin est ainsi fini. Le parcours d’achat devient rassurant, efficace et amusant. Pour le moment, ce système est proposé en Australie.

Le V-commerce est donc une solution pour faire plus de ventes que ce soit en ligne ou en boutique car les consommateurs peuvent se rendre compte des besoins réels qu’ils ont. De plus la sérénité est de mise et les clients peuvent être rassurés. Il est certain que c’est encore une nouveauté donc une certaine phase d’adaptation est à envisager de la part des commerces et des consommateurs.